Mode de culture et biodiversité au jardin
La découverte de ce jardin ‘autonome’ déroute d’abord le visiteur car on s’y intéresse autant au processus qu’au rendu final. Le jardin est d’abord un atelier où l’on observe l’évolution de la nature.
Des étendues libres, refuge des plantes et bêtes sauvages !
Entre les espaces ateliers jardinés régulièrement cités ci-dessus, des étendues libres ont été préservées partout dans le jardin pour permettre à la faune des insectes (‘entomofaune’) de s’y réfugier et favoriser ainsi la multiplication des auxiliaires. Au fil des saisons, la flore aussi évolue et l’espace est progressivement colonisé par des plantes naturelles pionnières (campanules, lamiers, certaines variétés de graminées…) ou plus rares. Nous sommes très fiers de recenser maintenant trois variétés d’orchidées botaniques. Il faut trois ans pour que le cycle de reproduction des insectes (ponte, métamorphoses.) s’installe durablement dans ces mini corridors écologiques.
Image Orchis
Un sol en cours de régénération
Le Jardin des Merlettes est cultivé selon les principes de l’agriculture biologique : une attention toute particulière est donc portée à l’évolution du sol, âbimé par des décennies de labours profonds et de culture intensive ayant recours à force d’intrants chimiques ; mais aussi le souci de protéger la biodiversité, les plantes naturelles, les bêtes et insectes ‘de tous poils’, et bien entendu, plus de produits en ‘ide’ ni d’engrais chimique. Récemment, la Fédération des Chasseurs de la Nièvre nous a indiqué que des comptages effectués près du jardin ont permis d’apercevoir des bécassines, en plus des lièvres, perdrix, cailles et faisans habituels, le gibier ayant promptement adopté le jardin comme ‘réserve naturelle’ ! Et, comme pour les plantes naturelles, le nombre de variétés d’oiseaux présents au jardin s’allonge chaque année.
xcvb