S1 E8 Podcast : Comment choisir ses arbres fruitiers

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Plaqueminiers (Kakis ) ‘Fuji‘ et ‘Muscat

Planter des arbres fruitiers dans son jardin est une entreprise plus complexe qu’on ne croit généralement. Il y a en effet de nombreux facteurs à prendre en compte. Les fruits que l’on préfère, bien sûr, et que l’on aimerait voir pousser, mais aussi (ou surtout) ceux qui y pousseront facilement. Ce ne sont hélas pas forcément les mêmes.
Ce podcast vous propose une méthode pour choisir quoi planter en fonction de ces facteurs et aussi du moment où vous serez là pour la cueillette (et la dégustation des fruits), la diversité nécessaire pour que les arbres soient bien fécondés, et aussi quelques idées pour aiguiser votre curiosité et apporter de la fantaisie dans vos desserts !

S1 E1 Podcast : Bienvenue sur nos podcasts !

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Bonjour et bienvenue sur le premier podcast audio du Jardin des Merlettes.

Au début de l’année 2019, nous avons commencé une série de podcasts audio. C’est à dire que nous publions régulièrement de courtes émissions d’information sur des sujets que nos lecteurs nous ont indiqués comme leur posant souvent des soucis au jardin. Ces podcasts ont vocation à compléter le blog du Jardin des Merlettes qui a disparu en mars 2021 avec notre ancien site dans l’incendie d’OVH et que nous reconstruisons peu à peu. Mais nous nous souvenons des questions de nos lecteurs. Certains thèmes émergent plus souvent que d’autres. Ce sont donc de ceux- là que nous parlerons en premier. L’intérêt du format podcast, c’est que vous pourrez l’emporter avec vous et l’écouter un peu partout.

Alors, à bientôt en ligne !

Blog 2021 11 : La taille des forsythias

Quand l’automne est bien installé et que les feuilles des arbustes sont tombées vient la saison des tailles. Le jardinier profitera des belles journées pour remettre en état son jardin et, en  particulier, tailler ses arbustes.
Tous ses arbustes ? Non, justement pas. Le forsythia par exemple, ce symbole du printemps, se taille après sa floraison, c’est-à-dire, à partir de la mi-avril environ, selon les régions. Mais au fait, pourquoi faut-il tailler les forsythias, pourquoi à la fin du printemps, et comment ?

Pourquoi faut-il tailler les forsythias ?

La floraison des forsythias s’effectue sur du bois de deux ans. Les fleurs que vous venez d’admirer sur les arbustes de votre jardin ont donc éclos sur du bois qui avait poussé entre les mois de mai et de septembre d’il y a deux ans, et plus précisément entre mai et juillet. Des fleurs se forment également sur du bois d’un an (de l’année précédente) mais cette floraison est généralement peu fournie. En revanche, lorsqu’une branche atteint trois ans, elle commence à vieillir, fleurit moins et finit par se dessécher complètement.
Il faut donc opérer une taille sélective : encourager le forsythia à faire de nouvelles pousses et à se régénérer, c’est à dire à renouveler sa charpente tout en protégeant les pousses encore jeunes des deux années précédentes. Et, inversement, ne pas tailler un forsythia aboutit immanquablement à un enchevêtrement de branches, comme sur l’image ci-dessous. L’arbre finit par s’épuiser.

Pourquoi tailler fin avril et non pas en hiver, comme tant d’autres arbustes ?

On l’aura compris, si l’on supprime en hiver du bois qui devrait fleurir au printemps, c’est autant de floraison que l’on supprime. Cette question de la période favorable de taille peut paraître anodine, pourtant elle est une source de déconvenue pour de nombreux jardiniers. Pour savoir à quelle période tailler un arbuste d’ornement il faut observer ses boutons floraux : quand ils se forment et sur quel bois. Vous en déduirez la période optimale de taille. Par exemple, si un arbuste fleurit sur le bois de l’année, c’est à dire si les rameaux qui ont poussé au printemps portent des bourgeons qui forment des fleurs au cours de la même saison, alors la taille d’hiver est la mieux appropriée. On profite du repos végétatif de la plante pour supprimer les branches enchevêtrées et rectifier la structure de l’arbuste. En revanche, lorsque la plante fleurit sur une pousse déjà aoûtée (qui a passé le mois d ‘août de l’année précédente et s’est lignifiée), alors on attend que la floraison ait eu lieu et on intervient ensuite. C’est le cas des camélias, de certaines spirées et, généralement, de nombreux arbustes à la floraison précoce. Le fruticetum (jardin d’arbustes) du Jardin des Merlettes a été planté tout spécialement pour permettre aux visiteurs d’observer ces différences lors des stages consacrés à la taille des arbustes et lianes d’ornement.
Et voilà donc résolu le mystère de certains rosiers “qui ne fleurissent jamais”… parce que leur propriétaire, plein de bonnes intentions, rabat chaque printemps les pousses qui se préparaient à porter des fleurs. Car pour les rosiers aussi, il existe une taille d’hiver et une taille d’été, mais ne nous dispersons pas…Vous trouverez ailleurs dans ce blog et dans nos podcasts tous les conseils sur la taille d’hiver et la taille d’été des rosiers.

Voir les stages de taille de rosiers du Jardin des Merlettes
Taille d’hiver
Taille d’été

Comment tailler ?

Il faut observer le type de végétation de la plante. Lorsqu’un arbuste émet de nouvelles pousses à partir de sa souche, on dit qu’il est basitone. Il est important de l’aider à renouveler sa charpente : on peut par exemple travailler sur un cycle de 3 ou 4 ans en taillant chaque année à la base de l’arbuste un quart des pousses, les bois les plus âgés. En revanche, un arbuste acrotone (qui n’émet pas de rejet spontané à partir de sa base) sera taillé pour mettre en valeur sa structure, en éclaircissant les branches à l’intérieur et en raccourcissant les autres par une taille légère. Rien de bien difficile, il faut juste un peu de pratique, ce que nous proposons lors de nos stages.

Et notre forsythia ? Et bien, il est particulièrement intéressant car il n’est ni strictement basitone, ni acrotone, mais un mélange des deux, mésotone. Lorsqu’on le taille à la base, il émet des rejets très vigoureux, parfois un peu inesthétiques. L’année suivante, ces branches s’arquent et commencent à porter quelques fleurs. On peut les raccourcir en partie ou leur laisser toute leur longueur. La seconde année, des rameaux secondaires apparaissent et portent une abondante floraison. La branche fleurira encore un ou deux ans, puis il faudra la supprimer, à la base, tout simplement.


Bien entendu, sur ce sujet comme sur tant d’autres, il n’y a pas d’obligations. On peut choisir de mener son forsythia en topiaire ou, au contraire, choisir un port très dégingandé et éclairci comme montré ci dessus. Dès l’instant que l’on a compris le fonctionnement biologique du végétal, on obtient l’effet que l’on souhaite. Alors, ne négligez plus vos forsythias au printemps, ils vous remercieront bien pour votre peine ! Et si vous avez encore des doutes, venez suivre un stage d’initiation à la taille des arbustes au Jardin des Merlettes, au printemps.
Voir le stage de taille des arbustes au Jardin des Merlettes

S3E5 Podcast : Insectes ravageurs et maladies au jardin I – Repérer les soucis

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Oidium sur rosier ‘Veichelblau’

Cette mini-série de podcasts vous aidera à protéger votre jardin contre les insectes ravageurs et les maladies. En trois étapes :

Partie 1 : repérer les soucis
Partie 2 : identifier le problème
Partie 3 : agir pour le réduire ou l’éliminer… toujours en agriculture bio.

Ce podcast couvre la première partie :’repérer les soucis.’

La première recommandation est d’être un promeneur attentif au jardin pour apprendre à repérer les soucis. Chaque changement inhabituel pour un arbre donné peut constituer un indice et, en premier lieu, sur le feuillage ou l’écorce. 

Un autre outil pour repérer des problèmes concerne les stades phénologiques, certaines étapes particulièrement significatives dans le développement de la plante, de la fleur et du fruit, ainsi, vous ne chercherez pas les problèmes à contre saison. Le prochain épisode consacré aux ravageurs et maladies au jardin s’occupera d’identifier les maux observés couramment.

Blog 2021 10 : Ravageurs et maladies au jardin (Partie I) – Repérer les soucis

Certaines maladies reviennent chaque année, on le sait bien : la grippe en hiver et le rhume des foins au printemps. Au jardin, c’est pareil, certains fléaux attaquent nos plantes à certains moments de l’année. Pourtant, on a beau savoir que le mal va arriver, on se laisse souvent surprendre. Et quand on se rend compte que la maladie ou le prédateur sont là, le mal est déjà bien installé et souvent plus difficile à combattre.
Nous vous proposons ici quelques méthodes pour contrer les attaques des maladies cryptogamiques et des insectes et araignées les plus courants. Dans cet article, on cherche à repérer les problèmes potentiels et diagnostiquer l’importance des attaques.  Dans le suivant, on réfléchira aux méthodes de lutte en agriculture biologique.

Le jardinier est un promeneur attentif
La première règle pour protéger son jardin est de savoir le regarder car bien connaître ses arbres ou ses plantes est le meilleur moyen de reconnaître quand ils ne vont pas bien. Chaque changement par rapport à ce que l’on voit d’habitude pour un arbre donné peut constituer un indice : le changement de la coloration d’une feuille, la tenue moins rigide d’une hampe florale, le gonflement anormal d’une branche ou le fait qu’elle se torde, une écorce qui s’abîme…
Un petit tour au jardin chaque fois que l’on peut est donc la meilleure façon de détecter les difficultés. C’est extraordinaire tout ce que l’œil saisit et enregistre et ce que le cerveau classe, méthodiquement. Voici par exemple à gauche la photo d’un plaqueminier ‘Muscat’: port érigé, feuilles larges souples et luisantes, écorce impeccable, il respire la santé. A droite, le même kaki, trois ans plus tard, juste après les gelées de juin 2017. De très loin et avant même de savoir exactement ce qui s’est passé, le jardinier comprend que quelque chose de grave s’est passé.

Lorsque l’on a pris l’habitude de regarder, on peut voir les différences, et les évolutions peu encourageantes. C’est un moment critique car, soyons honnêtes, on a souvent tendance à nier les problèmes. Soit on ne les comprend pas, soit on les minimise. Or, s’il y a une anomalie, il faut comprendre pourquoi. Voyez ces photos d’un saule Salix udensis ‘Sekka’. A gauche, la vue globale. Les photos de droite montrent que lorsque l’on s’approche on remarque le gonflement et l’aplatissement de certains rameaux. En l’occurrence, tout est parfaitement normal. C’est une particularité de cette variété d’avoir ses rameaux contournés et aplatis. Quand on ajoute qu’il présente au printemps de très gros et nombreux chatons, on comprend pourquoi il est très utilisé en art floral oriental.

En revanche, voyez cette branche de framboisier. Elle aussi est gonflée, or ce n’est pas normal du tout. Il s’agit d’une galle provoquée par les larves de Lasioptera rubi, une espèce de cécidomyie, une minuscule Mouche noire de 2 mm, qui a pondu l’année précédente dans les pousses tendres. Selon le site ‘Démons et merveilles’ « Chaque galle uniloculaire contient de nombreuses larves, l’intérieur de la loge est tapissé du mycélium d’un champignon microscopique introduit par la femelle au moment de la ponte. Le champignon se développe en même temps que les larves qui le consomment au lieu de se nourrir du végétal dont la croissance n’est pas affectée. » (voir l’article de ‘Démons et merveilles’)

Donc, regardez et cherchez, le reste vient facilement.

Soyons donc des promeneurs attentifs au jardin, des promeneurs qui prennent leur temps. Voici en particulier deux éléments que vous devez systématiquement vérifier :

  • Le feuillage des plantes : sa vigueur, sa taille, sa couleur. Par exemple, s’il est normal qu’il soit taché de brun en automne, ce n’est pas le cas au printemps. Vérifiez s’il est piqué, perforé, dévoré ou si, tout simplement, la plante semble avoir du mal à le fabriquer… Un végétal qui a du mal à produire son feuillage est souvent en grand danger. Mais ne confondez pas pousse maladive et pousse tardive. Le lagerstroemia (aussi appelé lilas des Indes) pousse très tard en saison. En Bourgogne, fin mai ou début juin. Il se développe ensuite très vite. Rien d’anormal à cela. En revanche, un pommier qui n’a pas de feuillage en mai est certainement en souffrance.
  • L’écorce des plantes : il faut l’observer de la tête au pied de l’arbre ou de l’arbuste. Y a-t’il des blessures, avec ou sans bourrelet de cicatrisation, des signes de nécrose, des trous anormaux, des petits dépôts de sciure ? Cela peut nécessiter que vous vous mettiez régulièrement à genoux au pied de vos arbres, un exercice bien inconfortable, mais croyez-moi, vous serez bien payé de votre effort.

En effet, plus tôt vous décèlerez une anomalie, plus tôt vous pourrez y remédier, comme nous le verrons plus tard. Mais il faut parfois être très attentif : remarquez vous ces œufs bien disposés autour du pédoncule de de bouquet de fleurs de poirier ?

Les stades phénologiques 

Des repères tout au long de l’année :
Les scientifiques ont cherché à jalonner la croissance des plantes au cours de l’année pour signaler certaines étapes particulièrement significatives dans le développement de la plante, de la fleur et du fruit. C’est ce qu’on appelle les stades phénologiques. La phénologie est l’étude de l’apparition d’évènements périodiques dans le monde vivant, animal ou végétal. Une planche très connue en France est celle ci-dessous, éditée par l’INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) et qui montre les étapes du développement des fruits.

Chaque variété est ainsi décrite pour caractériser ses différents stades de développement. Ci-dessous par exemple, la planche de l’INRA présente les stades phénologiques du poirier et celle du CITFL (Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes) présente ceux du framboisier. Le site internet de l’UFL (Union Fruitière Lémanique) présente des planches de stades phénologiques pour de nombreux fruits. Elles ont été préparées par l’INRA, par le CIFTL ou par le Service de l’Agriculture du Canton de Vaud.

Chaque plante passe ainsi chaque année par un certain nombre de stades codifiés qui correspondent à un événement physiologique pour la plante.

  • Le repos hivernal, après la chute des feuilles : le bourgeon d’hiver
  • Le gonflement du bourgeon
  • L’apparition des bourgeons floraux
  • Le stade de pleine floraison, quand toutes les fleurs sont épanouies
  • La nouaison : stade auquel le fruit commence à se former
  • La véraison : le fruit commence à mûrir et à changer de couleur

Ces stades sont nommés par des lettres, de A à J. Quelques exemples :

Fruitiers au stade de bourgeon gonflé (B)
A la sortie de l’hiver, les écailles des bourgeons glissent lentement les unes sur les autres pour permettre aux bourgeons de grossir. C’est la dernière étape avant que le bourgeon ne commence à s’ouvrir et à laisser paraître des ébauches de fleurs ou feuilles, selon les cas.

Fruitiers au stade de pleine floraison (F2)
Les fleurs sont ouvertes, bien étalées (kiwi, à gauche), ou simplement épanouies (cerisier à droite). Pour le cassis (au centre) 50% des fleurs sont ouvertes.

Fruitiers au stade de la nouaison (H)
En général, tous les pétales sont tombés et la base du calice commence à grossir. Ci-dessous, les ébauches de fruits du myrtillier (à gauche), du pêcher (au centre) et du poirier (à droite).

Pourquoi surveiller ces stades de développement ? Parce que ce sont des étapes clés qui correspondent à des moments où les plantes sont sujettes à des attaques bien spécifiques : des aléas climatiques (gel, sécheresse…), ou bien des maladies ou ravageurs qui peuvent soit retarder (ou stopper) leur croissance ou compromettre leur floraison ou leur fructification. Ces attaques interviennent à des moments bien précis dont la chronologie est bien connue parmi les jardiniers. Voici par exemple ci-dessous un extrait du calendrier d’alerte pour les cerisiers proposé par l’association des Croqueurs de Pommes. Ne cherchez pas des pucerons sur vos cerisiers (ni sur vos rosiers d’ailleurs) en stade A ou C ! De même, la moniliose est une maladie cryptogamique qui requiert certaines conditions atmosphériques pour se développer. Vous ne pourrez donc l’observer qu’à partir du mois de juin environ, même si ses spores sont déjà bien présents, à l’état de dormance, dans votre jardin.

Source : Les Croqueurs de pommes. 2008. ‘Maladies et Ravageurs au Verger.’ Brochure technique.

Cela veut dire également que, pro ou prou, tous les arbustes d’une même espèce, fruitière ou ornementale, vont être au même stade phénologique à peu près en même temps. Les pomologues s’intéressent d’ailleurs aux retards (ou avances) éventuels. Les membres les plus zélés de l’Association des Croqueurs de pommes, par exemple, remplissent chaque printemps le bulletin ci joint et qui indique, variété par variété, la date à laquelle leur arbre a atteint le stade F2 (fleur épanouie). Pour permettre la comparaison entre les relevés correspondant à des jardins qui peuvent être sujets à des aléas climatiques différents, on indique également pour référence les dates en F2 du forsythia (une des premières plantes à fleurir) et de l’aubépine monostyle (tardive) à un endroit proche du verger objet du relevé.

L’exercice semble fastidieux… et il l’est, surtout si vous cultivez quelques dizaines de variétés dans votre jardin fruitier. Et vous vous apercevrez également qu’il n’est pas si facile à accomplir. Car il faut essayer de noter avec le plus de précision possible le moment où la majorité des fleurs a atteint le stade observé. Il faut passer souvent près des arbres pour ne pas rater le bon moment et établir un relevé fiable.
Mais c’est un bon exercice car il démontre que la rigueur est de mise quand on parle d’agriculture biologique, un argument qui reviendra dans la suite de cette série d’articles. En effet, puisque les moyens utilisés sont peu agressifs, leur utilisation doit être précise pour optimiser leur efficacité, en particulier en ce qui concerne leur date de mise en œuvre. C’est un élément que nous soulignons auprès de nos stagiaires, lors des stages qui traitent de la protection des végétaux contre les maladies et ravageurs, aussi bien en ce qui concerne les soins à apporter aux arbres fruitiers de plein vent que ceux consacrés aux petits fruits.
Observer régulièrement ses plantes et dépister les anomalies est la base de la lutte raisonnée. Pour être efficace, le dépistage doit être effectué de façon régulière, y compris à chaque période  critique. Et vous améliorerez beaucoup votre efficacité si vous prenez le soin de noter soigneusement vos observations au fil des années. Cela vous permettra des comparaisons sur un même endroit au cours du temps, ou entre différents endroits.

Le prochain article couvrant les ravageurs et maladies au jardin s’occupera d’identifier les maux observés

En attendant ce prochain article, nous vous proposons de méditer sur ces deux photos d’une inflorescence de pommier. A gauche, des bouquets en pleine forme (de deux arbres différents). A droite… peut mieux faire !

Actualités 2021 10 26

Le stage des 14 et 15 octobre sur les insectes ravageurs et les maladies s’est finalement déroulé sous un beau soleil, contrairement aux prévisions bien pessimistes. Comprendre le cycle de reproduction spécifique de chaque insecte qui ravage nos récoltes, son habitat et son mode de vie, ainsi que les modes de propagation des maladies, c’est se donner une meilleure chance de prendre les bonnes mesures à temps. Ce stage donne quelques clés utiles pour se lancer dans l’observation de son jardin. C’est un voyage passionnant et, en agriculture bio, mieux vaut prévenir que guérir.

Voir la description du stage ‘Insectes et maladies’

Les 18 et 19 novembre, ce sont les plantations qui seront à l’honneur avec le stage de création et gestion d’un verger (ou tout simplement, d’un jardin fruitier). Plus on réfléchit en amont à ce qu’on souhaite obtenir, plus on a de chances d’y arriver. Lapalissade ? pas vraiment car on ne se pose pas toujours les bonnes questions. Quel travail représentera au fil des mois le verger que je souhaite planter ? Quelles récoltes pourrai-je escompter, quand ? Quelles variétés font bon ménage, lesquelles se gênent ? Quels sont les atouts spécifiques de mon jardin mais aussi ses inconvénients ?… Les deux journées sont bien remplies, surtout quand on ajoute les travaux pratiques.

Voir la description du stage ‘Création et gestion d’un verger

MOOC herbes folles 2021

Tela Botanica réédite son MOOC sur les herbes folles à partir du 20 septembre.
Si la biodiversité de votre jardin est un sujet qui vous tient à cœur, alors, c’est le moment d’en apprendre davantage sur ces herbes qu’on dit mauvaises.
Nous vous rappelons que Tela Botanica est un réseau collaboratif de botanistes francophones. C’est cette organisation qui gère, entre autres, le projet de sciences participatives “Sauvages de ma rue

Pour vous inscrire, c’est ici !

Actualités 2021 09 14

Bonjour,
Nous sommes au regret de vous annoncer que, contrairement à ce qui a été annoncé dans l’Agenda nature 2021 de la Nièvre, nous ne serons pas en mesure d’ouvrir le Jardin des Merlettes pour les deux visites-promenades prévues au jardin ce dimanche 19 septembre (Visite des vergers du jardin et parcours de biodiversité).
Nous en sommes désolés et vous prions de nous excuser pour ce contretemps.
Nous espérons vous voir au jardin à une prochaine occasion.

Actualités 2021 09 08

Merci à nos lecteurs qui se sont déjà abonnés aux publications de notre site. Vos abonnements sont autant d’encouragements pour nous.
Nous sommes toujours en train de ‘nourrir’ ce nouveau site. Nous y ré-installons certains articles du blog de l’ancien site, y transposons peu à peu tous les podcasts édités depuis deux ans, nous réécrivons la description du jardin qui a bien poussé depuis quelques années : en bref, ce nouveau site est l’occasion de tout mettre à jour.
Du coup, cela fait beaucoup de courrier dans votre boîte à lettres. Nous espérons que vous y trouverez quelques moments de lecture agréable et de l’aide pour votre jardin.
A bientôt